Dans le calendrier ONUsien, le 25 novembre marque la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et commémore l’assassinat le 25 novembre 1960 en République Dominicaine des soeurs « Mariposas » : Patria, Minerva et Maria Teresa Mirabal.
Cette journée reste dans les mémoires comme le rappel de l’action violente de l’Etat sur les femmes en tant que femmes, ou absence d’action sur les violences qu’elles subissent. D’où le rattachement à la question des violences conjugales /au harcèlement.
Maintes organisations pointent ainsi ce jour l’absence de politique publique marquée sur ces questions avec un renforcement éducatif, législatif des violences faites aux femmes, des statistiques, une justice et police formées…
Aujourd’hui les scandales sexuels impliquant des célébrités impunies et le mouvement social accélèrent la mobilisation sur la question revendiquant des actions de prévention et de sécurité de la part de l’Etat, pas uniquement les associations de victimes.
Cette demande pèse d’autant plus sur la France que :
- le Conseil de l’Europe a publié un rapport le 19 novembre 2019 pour pointer les manquements de la France en matière d’infrastructures et de corpus législatif
- la France accueille la conférence Beijing + 25 à Paris en juillet 2020 du fait d’un volontarisme affiché par Emmanuel Macron à l’international.