Parfois, il est difficile de prévenir les agissements sexistes au sein de son organisation car le diable se cache dans les détails et surtout, tout le monde n’a pas bac + 18 en prévention du sexisme ordinaire.
Et de fait, cette ignorance mène à des conflits, voire des violences qui pourraient être prévenues.

Beaucoup de stagiaires en formation font part de leurs interrogations : oui, ils commencent aujourd’hui à bien comprendre que les remarques sur le corps, ou la physiologie, ce n’est pas terrible (enfin, c’est surtout illégal, mais c’est déjà un bon départ). Ils entendent l’impact sur la dévalorisation, la confiance en soi, l’invisibilisation du travail progressive et de fait, ses conséquences sur l’égalité professionnelle.

Cependant, quand on sort de l’espace des corps, de l’appropriation de celui-ci, beaucoup sont perdus :
– Les personnes qui subissent ces remarques, qui peinent à identifier immédiatement la gravité du propos, peinent à le qualifier de sexiste
– Les personnes qui entendent ces remarques, et ne savent pas toujours si elles doivent réagir
– Les personnes qui font ces remarques, et qui doivent s’habituer au fait de « faire attention aux autres » (ce qui semble-t-il est parfois compris comme un terrible châtiment, alors que non, il s’agit plus simplement de « faire société », pour citer le Père Goriot).

Voici donc une typologie des stéréotypes sexistes qui vous sera bien utile au quotidien :